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Fortier,
Dominique.
Au
péril
de
la
mer.
Éd.
Alto,
2015,
176
p.
Le
Mont
Saint-Michel
comme
porte
de
secours.
Au
sommet
du
mont
Saint-Michel
trône
une
abbaye
que
Dominique
Fortier
travestit
en
cité
des
livres
signes
de
liberté.
D'ailleurs
les
deux
mots
découlent
de
la
même
étymologie
pour
s'assurer
d'un
savoir
salvateur.
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L'abbaye
sert
de
canalisation
entre
une
romancière,
narratrice
du
roman,
et
un
peintre.
Chacun
à
son
époque,
soit
le
quinzième
siècle
et
l'aujourd'hui
montréalais,
cherche
à
sauver
la
mise
de
leur
vie.
Pour
l'une,
d'être
mère
et
de
donner
un
sens
à
son
existence
en
recourant
à
la
force
des
mots.
Et
pour
l'autre,
qui
ne
sait
pas
lire,
tenter
au
moins
de
transcrire
les
mots
comme
copiste
dans
un
monastère
afin
d'apaiser
son
tourment
amoureux
né
de
la
mort
de
sa
bien-aimée.
En
somme,
chacun
attend
sa
pâque.
Il
en
ressort
un
hommage
aux
livres
qui
supportent
les
âmes
en
quête
de
lumière
alors
que
les
ténèbres
les
plongent
dans
l'incertitude
à
l'instar
des
personnages
de
Marie-Claire
Blais,
qui
annonce
le
salut
par
l'art.
La
quête
des
héros
devient
lourde
à
force
de
baigner
dans
un
océan
de
tristes
introspections.
La
vie
est
houleuse.
Pour
échapper
au
péril
de
la
mer,
il
faut
trouver
un
lieu
mythique
pour
se
mettre
à
l'abri
des
intempéries.
Un
lieu
qui
attire
les
contemplatifs
à
propos
desquels
on
se
demande
ce
qu'ils
font
de
leur
vie.
Dominique
Fortier
dirige
bien
cette
quête
de
l'essentiel
même
si
ce
n'est
pas
toujours
convainquant.
Mais
son
propos
repose
sur
un
verbe
assez
puissant
pour
soutenir
notre
intérêt
qu'elle
nourrit
d'éléments
informatifs
judicieux.
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