Gougeon,
Gilles.
Catalina.
Éd.
Libre
Expression,
2002,
324
p.
Destin
d'une
fillette
péruvienne
Catilina
raconte
l'histoire
d'une
Péruvienne
abandonnée
par
sa
mère
et
sauvée
des
gangs
de
rue
par
Magda,
une
sociologue
qui
deviendra
présidente
de
son
pays.
Grâce
à
cette
femme,
elle
est
accueillie
par
une
famille
inca
des
Andes.
Dans
ce
milieu,
Catilina
s'initie
à
la
lecture
et
apprend
le
français
grâce
au
Père
Perron,
un
Québécois.
Et
un
bon
jour,
elle
se
retrouve
au
Guatémala
avec
ce
missionnaire,
devenu
aumônier
dans
un
couvent
de
religieuses.
Ces
dernières
continuent
son
instruction,
mais
Catalina
étouffe
dans
ce
milieu
d'autant
plus
qu'elle
se
sent
devenir
la
proie
de
la
libido
de
ce
prêtre.
Intelligentes,
les
religieuses
l'envoient
terminer
ses
études
à
Montréal,
où
elle
se
découvre
une
vocation
de
comédienne.
Quoique
intéressante,
cette
première
partie
de
l'œuvre
présente
une
structure
morcelée
qui
ressemble
davantage
à
une
biographie
sans
autre
fil
conducteur
que
celui
de
la
linéarité.
La
deuxième
partie
vient
sauver
ce
long
départ
vers
le
monde
de
l'identité.
Transplantée
dans
différents
milieux,
Catalina
en
vient
à
s'interroger
sur
le
terreau
qui
lui
est
favorable
et
décide
de
préparer
le
sien
en
faisant
table
rase
de
son
vécu.
Elle
apprend
petit
à
petit
que
l'on
ne
peut
devenir
sans
avoir
été.
Grâce
au
théâtre,
elle
retourne
dans
son
pays,
où
elle
devient
dramaturge.
Ses
pièces,
inspirées
de
la
vie
politique
et
sociale
péruvienne,
l'obligent
à
prendre
position.
La
défense
de
son
point
de
vue
l'amène
à
découvrir
ses
véritables
racines
dans
un
dénouement
très
inattendu,
mais
très
hollywoodien.
Il
est
dommage
que
l'auteur
ait
cru
bon
de
coller
la
reconnaissance
de
l'appartenance
de
l'héroïne
à
un
happy-end
larmoyant.
Nonobstant
ce
bémol,
cette
seconde
partie,
menée
rondement,
intègre
avec
bonheur
plusieurs
éléments
intéressants.
L'écriture
ne
soutient
malheureusement
pas
le
tout.
Elle
loge
plutôt
à
l'enseigne
d'un
premier
de
classe
qui
fait
tomber
les
cheveux
en
cascades
sur
des
épaules
dénudées.
Par
contre,
ça
reste
une
initiation
à
la
culture
péruvienne.
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