Bélanger,
Julie.
Chloélia.
Éd.
Balzac
Le
Griot,
1998,
181
p.
Une
adolescente
en
quête
d'affranchissement
Pendant
un
été
de
son
adolescence,
Julie
Bélanger
a
écrit
Chloélia,
qui
a
rempli
rapidement
les
rayons
de
toutes
les
librairies.
Succès
que
les
auteurs
chevronnés
osent
espérer
sans
trop
y
croire.
Vendu
à
travers
le
monde,
ce
roman
raconte
l'histoire
d'une
orpheline
de
seize
ans
élevée
par
un
oncle
et
une
tante
qui
appliquaient
leurs
principes
avec
rigueur.
Pour
échapper
à
leur
sévérité,
elle
saute
dans
le
premier
train
venu
et
fugue
au
Mexique,
où
elle
décroche
un
emploi
de
palefrenière
dans
un
ranch.
Son
travail
de
"
garçon
"
d'écurie
est
fort
apprécié
par
le
propriétaire
d'origine
suédoise.
Cet
encouragement
facilite
son
adaptation
au
monde
exigeant
des
chevaux,
dont
elle
apprend
avec
succès
à
maintenir
la
fougue.
Dans
un
tel
contexte
valorisant,
elle
ne
peut
que
développer
un
réel
intérêt
pour
cet
univers
hippique
au
point
de
songer
à
la
compétition.
Ce
beau
brin
de
fille
se
débrouille
finalement
fort
bien
dans
ce
milieu
d'hommes
qui
ne
manquent
pas
de
la
lorgner.
Elle
sait
les
tenir
à
distance,
mais
il
est
difficile
de
résister
au
charme
du
plus
séducteur
sous
un
ciel
torride.
Quand
les
rêveries
de
l'adolescence
éveillent
les
sens,
l'amour
fleurit
facilement.
Un
amour
à
l'eau
de
rose
caractéristique
de
la
naïveté
de
cet
âge
tendre.
Ce
roman
traduit
le
désir
d'une
adolescente
qui
veut
prendre
sa
place
au
sein
du
monde
des
adultes,
en
l'occurrence
le
monde
équin
auquel
l'auteur
initie
le
lecteur.
Comme
Julie
Bélanger
a
l'âge
de
son
héroïne,
Chloélia
témoigne
justement
des
sentiments
de
ceux
qui
traversent
cette
étape
de
la
vie.
Mais
l'inexpérience
du
jeune
écrivain
se
fait
sentir.
Son
roman
s'adresse
aux
ados
et
intéresse
fort
peu
les
adultes,
à
l'exception,
peut-être,
des
passionnés
d'équidés.
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