Bouchard,
Camille.
Des
larmes
mêlées
de
cendres.
Éd.
Stanké,
2000,
427
p.
Terreur
arabe
au
Soudan
Le
Gouvernement
canadien
est
prêt
à
aider
les
Américains
afin
de
débusquer
le
Serpent,
un
dangereux
terroriste
qui
prépare
du
Soudan
une
attaque
contre
New
York
dans
le
but
de
déstabiliser
les
États-Unis.
Le
Canada
leur
fournit
un
agent
très
spécial
qui
habite
Baie
Saint-Paul,
où
il
exerce
le
métier
de
guide
touristique.
On
est
parvenu
jusqu'à
lui
à
cause
de
son
odorat,
capable
de
repérer
quelqu'un
à
ses
odeurs.
S'ajoute
à
cette
invraisemblance,
sa
méconnaissance
du
travail
de
l'agent
secret.
Malgré
le
peu
de
crédibilité
que
l'on
peut
accorder
à
ce
préambule,
le
roman
est
un
petit
chef-d'œuvre
fort
bien
documenté
sur
le
dossier
arabe,
publié
21
mois
avant
les
attentats
du
11
septembre.
Cet
agent
renifleur
accomplit
sa
mission
avec
succès.
Ce
qui
est
intéressant,
c'est
que
l'auteur
transcende
les
actes
terroristes
pour
saisir
l'aspect
humain
du
héros
dont
la
mère
est
juive.
Une
amitié
naît
entre
eux,
une
amitié
si
forte
que
les
deux
hommes
uniront
leurs
efforts
pour
retrouver
un
Soudanais
disparu
dont
le
Québécois
s'est
fait
ami
pendant
son
séjour.
Sans
se
faire
prédicateur,
l'auteur
prône
en
filigrane
l'amitié
entre
les
peuples.
Ce
thriller
sert
de
prétexte
à
une
présentation
de
la
situation
vécue
au
Soudan.
On
découvre
le
mauvais
sort
réservé
aux
femmes
et
aux
enfants
ainsi
que
l'esclavage
pratiqué
par
des
propriétaires
terriens
arabes,
qui
ne
se
gênent
pas
pour
dépouiller
la
population
et
pour
mutiler
ceux
qui
tentent
de
fuir.
L'auteur
maîtrise
bien
son
sujet
et
l'enrobe
dans
une
écriture
révélatrice
d'un
bon
conteur.
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