Laberge,
Marie.
Juillet.
Éd.
du
Boréal,
1989,
221
p.
Béguin
du
beau-père
pour
la
bru
La
famille
tient
une
grande
place
dans
l'œuvre
de
Marie
Laberge.
Sous
des
apparences
trompeuses,
elle
recèle
parfois
des
drames
que
l'on
tente
de
cacher
pour
sauvegarder
son
honorabilité.
Dans
Juillet,
l'auteure
attire
l'attention
sur
les
béguins
des
beaux-pères
pour
leurs
brus.
Son
roman
raconte
donc
un
après-midi
de
juillet,
chaud
et
humide,
au
sein
d'une
famille
qui
s'apprête
à
célébrer
dans
l'intimité
le
65e
anniversaire
de
Charlotte,
la
femme
de
Simon.
Seuls
leur
fils
David
et
sa
femme
Catherine
participeront
à
la
fête.
Le
temps
orageux
à
l'horizon
marquera
cet
événement
qui
jettera
la
belle-fille
dans
les
bras
de
son
beau-père.
Il
la
déshabille
des
yeux
en
préparant
les
plats
qui
garniront
la
table.
Son
désir
monte
au
rythme
de
l'orage
qui
s'annonce
éminente.
Les
prémisses
sont
enfin
réunies
pour
que
les
prévisions
du
temps
et
les
sentiments
se
concrétisent
dans
un
concert
du
tonnerre.
Ce
beau
tissage
de
météorologie
et
de
concupiscence
crée
une
atmosphère
étouffante
qui
préside
à
un
dénouement
comparable
à
une
tornade
dévastatrice.
C'est
un
roman
succinct
qui
coule
comme
un
torrent
grâce
à
une
plume
concise.
Bref,
Juillet,
qui
forme
un
aparté
dans
l'œuvre
de
Marie
Laberge,
offre
un
bon
moment
de
lecture
si
l'on
n'est
pas
allergiques
aux
romans
de
gare.
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