Villemaire,
Yolande.
La
Déferlante
d'Amsterdam.
Éd.
XYZ,
2003,
92
p.
La
Peur
d'aimer
Une
artiste,
Miliana
Tremblay,
prépare
à
Amsterdam
une
exposition
composée
de
tableaux
représentant
des
amazones
de
cité,
des
femmes
de
tous
âges,
qu'elle
dessine
au
hasard
de
ses
promenades.
Ce
n'est
pas
ce
projet
qui
a
conduit
Miliana
dans
cette
superbe
ville.
C'est
un
dilemme
amoureux
:
doit-elle
s'engager
ou
se
suicider.
Elle
se
demande
même
ce
qui
la
retient
de
choisir
la
dernière
option
du
fait
qu'elle
est
enceinte.
Son
amoureux
n'est
pas
au
fait
de
la
situation.
Il
en
est
informé
par
l'amie
de
Miliana,
qui
lui
a
prêté
sa
maison
pendant
qu'elle
séjourne
à
New
York.
Pendant
que
l'héroïne
évalue
les
solutions,
elle
visite
les
musées
d'Amsterdam,
qui
font
revivre
Rembrandt,
Van
Gogh,
Vermeer
(on
se
souviendra
de
Tracy
Chevalier).
Ses
randonnées
la
remplissent
d'admiration
pour
les
langues
du
pays,
les
canaux,
les
terrasses,
les
enfants
blonds,
les
îles
devant
la
ville,
les
vagues
déferlantes
de
la
mer,
le
ciel
bleu
strié
de
nuages,
mais
surtout
les
intérieurs
des
maisons
que
leurs
habitants
ne
protègent
pas
par
des
rideaux.
Il
ne
faut
pas
oublier
les
chats.
Ce
décor
fabuleux
est
présenté
par
une
artiste
qui
livre
en
supplément
des
renseignements
sur
les
procédés
des
grands
peintres.
En
résumé,
le
roman
décrit
les
angoisses
d'une
femme
effrayée
par
l'amour
dans
le
cadre
de
la
ville
d'Amsterdam.
L'écriture
est
très
poétique
et
très
pudique.
L'auteure
procède
par
petites
touches
fines
comme
un
peintre
impressionniste.
Elle
enrobe
son
propos
dans
un
voile
vaporeux
qui
cache
la
tempête
intérieure.
Et
comme
le
roman
ressemble
à
un
récit
de
la
vie
quotidienne,
on
peut
s'ennuyer
à
la
longue
de
suivre
Miliana
qui
achète
du
pain,
qui
prend
sa
douche,
qui
prend
le
tram...
L'œuvre
est
apparentée
à
la
nouvelle
puisque
la
vague
déferlante
connaît
une
mutation
inattendue
au
moment
du
dénouement.
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