Simard,
Louise.
La
Route
de
Parramatta.
Éd.
Libre
Expression,
1998,
501
p.
Patriotes
exilés
en
Australie
Après
la
Rébellion
de
1837
en
vue
de
l'obtention
de
notre
souveraineté,
les
colonisateurs
britanniques
ont
fait
pendre
les
Québécois
qui
y
ont
pris
part.
Ce
mode
de
répression
risquant
d'affaiblir
le
régime
en
place,
les
autorités
ont
plutôt
décidé
d'expatrier
les
ennemis
belliqueux.
C'est
ainsi
qu'en
1839,
une
cinquantaine
de
patriotes
sont
embarqués
sur
Le
Buffalo,
un
trois-mâts
en
direction
de
l'Australie.
Ils
se
retrouvent
tous
prisonniers
dans
un
camp
situé
sur
la
route
de
Parramatta.
Tous
croient
qu'ils
obtiendront
rapidement
leur
libération
grâce
à
l'intervention
de
l'évêque
catholique
irlandais
de
l'endroit.
Mais
il
n'en
est
rien.
Ils
recouvrent
leur
liberté
qu'après
l'abolition
de
la
déportation
par
la
Couronne
britannique.
Lors
de
leur
incarcération,
les
Québécois
se
sont
livrés
à
des
travaux
qui
les
ont
amenés
à
s'initier
aux
us
et
coutumes
de
leur
pays
d'exil.
Certains
ont
rencontré
des
femmes
près
desquelles
ils
ont
trouvé
un
peu
de
consolation.
Le
jeune
Désiré
Bourbonnais
s'est
même
attaché
sérieusement
à
Kalina,
une
fille
appartenant
à
une
tribu
aborigène.
Quelques-uns
ont
noué
des
liens
tellement
forts
qu'ils
se
sont
définitivement
établis
dans
cette
île
située
aux
antipodes
du
Canada.
Grosso
modo,
l'auteure
retrace
la
vie
des
patriotes
exilés
en
Australie.
Du
fait
même,
elle
nous
fait
découvrir
le
quotidien
d'un
continent,
tel
qu'il
se
présentait
au
19e
siècle.
La
Route
de
Parramatta
est
une
œuvre
bien
documentée,
qui
souffre
cependant
de
la
minceur
du
profil
psychologique
des
personnages
et
d'une
écriture
impersonnelle.
Il
reste
que
cet
ouvrage
de
vulgarisation
rend
notre
Histoire
des
plus
vivante,
comme
Pélagie-la-Charette
d'Antonine
Maillet
qui
a
traité
de
la
déportation
des
Acadiens.
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