Côté,
Reine-Aimée
L’Échappée
des
dieux.
Éd.
VLB,
2009,
130
p.
L'idéal
féminin
Certaines
femmes
craignent
de
fusionner
carrière
et
famille.
Lisa,
l’héroïne,
est
justement
de
celles
qui
ont
résolu
le
dilemme
en
passant
de
la
scène
à
la
petite
maison
dans
la
prairie.
À
l’aube
de
la
quarantaine,
elle
a
décidé
de
mener
une
vie
de
couple
stable.
Elle
a
jeté
son
dévolu
sur
un
sculpteur
qu’elle
connaissait
depuis
vingt
ans.
Devenue
l’heureuse
mère
de
jumelles,
elle
n’en
est
pas
moins
éprouvée
par
la
décision
qu’elle
a
prise
de
bonne
foi.
Comme
elle
a
été
l’égérie
d’un
dramaturge
qui
a
comblé
ses
besoins
affectifs
et
professionnels,
son
passé
la
poursuit.
Parviendra-t-elle
à
lui
échapper
?
Comme
comédienne,
elle
a
toujours
aimé
créer
des
personnages,
mais
elle
redoute
de
ne
pouvoir
incarner
le
sien
en
tant
que
mère
et
épouse.
«
Vivre,
c’est
créer
»,
croit-elle.
Lisa
se
demande
si
le
cocooning
peut
favoriser
un
acte
créateur
susceptible
d’atteindre
un
degré
suffisant
d’absolu
pour
qu’il
apparaisse
comme
une
échappée
des
dieux
venus
offrir
un
moment
d’éternité.
Contrairement
à
Maxime-Olivier
Moutier
dans
Les
trois
méthodes
de
la
conservation
des
viandes,
elle
doute
de
pouvoir
s’assumer
au
sein
du
clan
familial.
La
trame
narrative
ne
sert
en
fait
que
les
réflexions
d’une
femme
qui
a
choisi
de
rester
au
foyer.
Les
féministes
balaieront
sûrement
du
revers
de
la
main
cet
idéal
restrictif
d’un
autre
âge.
Bref,
cette
œuvre
kitch
s’enlise
dans
un
lyrisme
champêtre
traduit
par
un
verbe
poétique
éculé,
qui
multiplie
les
aphorismes
pour
le
plus
grand
plaisir
des
amateurs
de
citations
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