Dubé,
Joseph
Jean
Roland.
Le
Fanfaron.
Éd.
des
Glanures,
2000,
204
p.
L'Aérospatiale
américaine
en
péril
Le
Gouvernement
américain
voit
toutes
ses
installations
aérospatiales
menacées
par
un
névrosé,
qui
risque
de
les
faire
exploser
si
l'on
continue
d'envoyer
des
hommes
dans
l'espace.
D'ailleurs,
cet
Allemand
de
Munich
a
commencé
à
le
faire
en
prévenant
chaque
fois
les
autorités
concernées
avant
de
passer
à
l'action.
On
a
réussi
à
le
capturer,
mais
même
emprisonné
sous
haute
surveillance,
il
a
su
se
tirer
des
mains
de
ses
geôliers.
Devant
cet
échec
pour
le
coincer
définitivement,
on
recourt
à
un
détective
privé
très
féru
en
technologie.
Il
s'agit
du
Fanfaron,
un
bon
Québécois
des
Îles-de-la-Madeleine
et
de
son
valet
Polaroïd
Tremblay.
Il
est
d'ailleurs
temps
puisque
l'Artiste,
surnom
que
se
donne
ce
criminel,
a
annoncé
qu'il
détruirait
en
entier
le
système
Internet
afin
de
rendre
impossibles
les
communications
entre
les
humains.
Il
souhaite
que
les
hommes
aient
les
pieds
rivés
à
leur
coin
de
terre,
en
s'en
prenant
d'abord
à
l'Amérique,
qui
incarne
le
progrès
au
plan
technologique.
Cette
situation
menaçante
déclenche
évidemment
une
alerte
rouge,
qui
amène
le
Fanfaron
et
son
comparse
à
Washington,
où
par
hasard
il
rencontre
un
artiste
coréen
avec
lequel
il
concocte
un
plan
pour
éliminer
l'Artiste,
un
criminel
d'autant
plus
redouté
que
l'on
vient
de
faire
sauter
les
tours
du
World
Trade
Center
avant
même
que
l'incident
se
produise.
Prémonition
de
l'auteur,
qui
a
fait
chasser
aussi
Saddam
Hussein
de
son
pays
en
un
temps
record.
On
imagine
donc
la
création
d'une
oeuvre
de
ce
Coréen
sur
la
lune.
Ce
sera
un
genre
de
pyramide
formée
de
téléviseurs
qui
reproduiraient
toutes
les
émissions
du
monde,
pour
attirer
ainsi
cet
être
dangereux
sur
cette
petite
planète,
où
il
serait
plus
facile
de
l'éliminer.
Pour
sa
mission,
il
est
accompagné
d'une
fillette
et
de
son
canard,
à
qui
on
a
confectionné
une
combinaison
idoine.
Ce
thriller
tout
à
fait
farfelu
fera
certes
sourire.
On
croirait
lire
un
Jules
Verne
revu
et
simplifié,
doublé
d'un
San
Antonio.
Les
mailles
de
la
trame
ne
sont
pas
très
serrées.
Malgré
tout,
on
se
met
à
la
remorque
de
l'auteur,
qui
nous
entraîne
dans
les
coulisses
de
la
science-fiction
inspirée
de
l'aérospatiale.
On
s'y
amuse
beaucoup
d'autant
plus
que
les
personnages
sont
des
caricatures
tordantes
comme
Polaroïd,
l'homme
à
tout
faire
du
Fanfaron,
qui
doit
lutter
constamment
contre
des
érections
intempestives,
et
Seiko,
la
fillette
aux
lulus,
qui
ne
peut
se
séparer
de
son
canard.
Bref,
ça
nous
délasse
sans
pour
autant
que
ce
soit
bêtifiant.
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