Bohémier,
Nathalie.
Le
Jour
de
la
goutte
d´eau.
Éd.
JCL,
2000,
254
p.
Une
étudiante
atteinte
du
sida
C'est
souvent
au
cégep
que
les
jeunes
se
frottent
véritablement
à
la
réalité.
Profitant
d'une
vie
sans
encadrements,
certains
étudiants
tentent,
sans
discernement,
des
expériences
qui
les
mènent
parfois
à
la
porte
de
l'enfer.
C'est
ainsi
que
quelques-uns
se
voient
soudain
obligés
d'assumer
les
conséquences
douloureuses
de
leurs
actes,
posés
bien
souvent
en
toute
candeur.
C'est
le
cas
de
Sarah,
l'héroïne
du
roman.
Séduite
par
un
Apollon
irresponsable,
elle
apprend
à
ses
dépens
que
l'on
se
brûle
à
jouer
avec
le
feu.
Devenue
enceinte,
elle
choisit
de
mener
sa
grossesse
à
terme
bien
qu'on
lui
révèle
du
même
coup
qu'elle
est
atteinte
du
virus
du
sida.
Catastrophe
!
L'avenir
s'annonçait
prometteuse
pour
cette
jeune
femme
qui,
du
jour
au
lendemain,
doit
composer
avec
la
mort.
Heureusement,
dans
son
malheur,
un
nouvel
amant
et
la
grand'mère
de
ce
dernier
vont
l'accompagner
pour
son
dernier
tour
de
piste.
Voilà
le
sort
que
l'existence
a
réservé
à
une
jeune
femme
qui
a
voulu
profiter
bien
innocemment
de
sa
jeunesse.
Elle
n'est
pas
nécessairement
victime
de
son
irresponsabilité,
mais
plutôt
d'une
société
qui
encourage
les
expériences
limites
pour
se
donner
l'illusion
de
vivre
à
plein.
Il
y
a
un
prix
fort
à
payer
quand
la
réflexion
cède
le
pas
à
la
sensation.
Ce
canevas
aurait
pu
permettre
de
tracer
un
tableau
magnifique
des
dangers
qui
attendent
la
jeunesse.
Il
est
visible
que
l'auteur
de
19
ans
manque
de
recul
et
de
vécu
pour
tirer
de
sa
matière
une
œuvre
hautement
significative.
Son
roman
dégénère
plutôt
en
un
mauvais
mélodrame.
C'est
assez
bien
raconté,
mais
ça
ne
satisfait
pas
les
exigences
minimales
d'un
lectorat
même
peu
pointilleux.
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