Désilets,
Luc.
Les
quatre
saisons
:
Maëva.
Éd.
Guy
Saint-Jean,
2007,
168
p.
Une
jeunesse
insouciante
Les
amitiés
de
jeunesse
sont
fortes.
Se
revoir
est
un
plaisir
que
certains
groupes
d'amis
ne
manquent
pas
de
faire
dans
un
cadre
précis.
Dans
ce
roman,
quatre
jeunes
hommes
approchant
la
trentaine
se
retrouvent
chaque
année
à
Tadoussac
pour
partager
quelques
jours
à
bien
manger
dans
le
restaurant
de
l'un
d'eux,
à
boire
d'excellents
crus
et,
surtout,
à
faire
du
kayak
sur
le
fleuve
Saint-Laurent
à
partir
de
la
falaise
de
sable
de
la
ville.
Un
jour,
Antoine
rencontre
Maëva
en
s'arrêtant
le
long
de
la
route
à
Cap-à-l'Aigle.
C'est
le
coup
de
foudre,
mais
ils
se
quittent
sans
se
fixer
de
rendez-vous
pour
se
revoir.
Quelle
surprise
quand
un
soir
elle
se
pointe
au
restaurant
de
Guillaume
où
le
groupe
d'amis
est
en
train
de
manger!
Intégrée
à
la
confrérie,
elle
devient
rapidement
la
fiancée
du
héros
qui
habite
Le
Plateau
Mont-Royal.
Comme
tous
les
jeunes,
ils
rêvent
de
voyages,
de
vie
en
harmonie
avec
la
nature.
C'est
une
idylle
sans
nuages
qui
se
dessine.
Sans
souci
d'argent,
roulant
à
bord
d'une
Mercedes,
tout
s'annonce
pour
le
meilleur
des
mondes.
L'auteur
présente
un
univers
de
jeunes
hédonistes
dont
les
préoccupations
se
limitent
aux
aspirations
des
gens
riches
et
célèbres.
Entrées
d'argent
qu'ils
ont
prévues
en
s'organisant
en
société
d'investissements,
amour
de
la
nature
dont
ils
profitent
comme
kayakistes.
Bref,
ils
savourent
la
vie
dans
une
insouciance
totale.
Mais
le
bonheur
est
fragile.
La
maladie
et
la
mort
viennent
questionner
le
groupe,
mais
son
ébranlement
passager
n'alimente
qu'une
réflexion
superficielle.
Somme
toute,
c'est
la
vacuité
d'une
jeunesse
dorée
qui
se
donne
bonne
conscience
en
se
montrant
sensible
au
sort
d'autrui
quand
l'occasion
se
présente.
Contrairement
à
certains
de
leurs
pairs,
ce
groupe
d'amis
n'envisage
pas
de
refaire
le
monde.
Ces
jeunes
hommes
rêvent
d'une
vie
douce
au
cœur
d'une
nature
qui
les
comble.
Luc
Désilets
n'a
pas
cru
bon
de
creuser
la
psychologie
de
ses
personnages.
Ils
semblent
tombés
du
ciel
sans
que
nous
sachions
quelles
sont
les
motivations
qui
les
habitent.
Ce
roman
n'enrichira
certes
pas
notre
patrimoine
littéraire,
d'autant
plus
que
l'auteur
ne
maîtrise
pas
suffisamment
les
caprices
de
la
langue
française.
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