Léveillée,
François.
Le
Village
des
valeurs
perdues.
Éd.
Les
Intouchables,
2002,
147
p.
La
Perte
de
nos
valeurs
Ces
nouvelles
passent
en
revue
le
monde
des
valeurs
:
les
idoles,
la
justice,
les
divorces,
l'Église
et
ses
voleurs
du
temple.
Notez
d'ailleurs
le
titre
qui
fait
allusion
à
cette
chaîne
de
friperies
américaine
pour
indiquer
ce
qu'est
devenue
notre
société.
Ce
n'est
pas
très
flatteur.
Avec
ce
livre,
je
craignais
retrouver
les
farces
adolescentes
du
Festival
juste
pour
rire.
Eh
bien
non!
Les
jurons
sont
limités
à
deux,
et
la
sexualité
est
amenée
subtilement.
C'est
loin
d'être
cru.
L'écriture
est
élégante,
ce
qui
n'élimine
pas
dans
les
dialogues
une
certaine
oralité.
Les
figures
de
style
sont
originales.
J'ai
adoré
la
comparaison
rapproche
les
yeux
cernés
de
la
baignoire
du
célibataire.
C'est
vraiment
une
écriture
inventive
par
moment.
La
plus
grande
qualité
de
ces
nouvelles,
ce
sont
les
chutes.
Elles
sont
vraiment
inattendues.
Pour
un
premier
essai,
c'est
réussi.
Ce
n'est
pas
un
chef-d'œuvre,
mais
c'est
divertissant,
mordant
sans
être
hargneux
et
critique
sans
être
moralisateur.
La
dernière
nouvelle
est
magnifique.
L'auteur
montre
comment
l'Église
est
devenue
un
fourre-tout.
C'est
hilarant
pour
ne
pas
en
pleurer.
C'est
dommage
que
les
chroniqueurs
littéraires
n'aient
pas
aperçu
ce
bon
recueil
de
nouvelles.
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