Corriveau,
Hugues.
Parc
Univers.
Éd.
XYZ,
1998,
181
p.
Les
Éclopés
de
la
vie
Michel
Tremblay
présente
le
Plateau
Mont-Royal
sous
un
angle
plutôt
convivial.
Hugues
Corriveau,
lui,
y
a
cherché
les
dérives.
S'il
était
journaliste,
son
patron
l'affecterait
aux
affaires
sordides.
L'auteur
est
attiré
par
les
éclopés
de
la
vie.
Il
doit
se
sentir
une
âme
de
sauveur.
Dans
ce
roman,
il
présente
les
"
loosers
"
du
parc
Lafontaine
qui
sert
de
lieu
de
rassemblement
pour
les
amateurs
de
"
pipes
"
et
de
dortoir
en
plein
centre
de
Montréal.
L'auteur
ouvre
une
brèche
pour
que
l'on
puisse
voir
ce
qui
a
occasionné
la
haine,
la
duplicité,
la
solitude,
voire
la
folie.
Il
remonte
à
l'enfance
de
ses
personnages
pour
montrer
qu'un
être
se
forge
de
longue
date.
Il
constate
finalement
qu'il
n'y
a
plus
rien
à
faire
avec
ces
"
rejects
".
Ce
roman
s'adresse
à
ceux
qui
n'ont
pas
peur
de
connaître
la
souffrance
des
"
miséreux
".
Comme
l'auteur
écrit
brillamment,
sa
découverte
est
rendue
de
façon
très
saisissante
et
convaincante.
En
gros,
Corriveau
s'intéresse
à
la
condition
humaine
dans
ce
qu'elle
a
d'abject.
Il
montre
des
âmes
meurtries
comme
au
télé-journal
on
montre
des
bouts
de
pieds
ou
de
bras
ensanglantés.
Mais
les
voir
ne
met
pas
fin
à
la
guerre.
À
ne
pas
lire
quand
on
est
déprimés.
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