Gray,
Marie.
Rougir
de
plus
belle.
Éd.
Guy
St-Jean,
2001,
167
p.
Plaisirs
érotiques
Marie
Gray
écrit
des
nouvelles
érotiques
assez
douces.
Les
partenaires
ne
portent
pas
de
pantalon
de
cuir
qui
laisse
les
fesses
à
découvert.
Trop
dangereux
pour
le
rhume
au
Québec
!
Ils
ne
portent
pas
non
plus
de
bracelets
rehaussés
d'ornements
de
métal
en
forme
de
cône.
Les
stimuli
ne
sont
pas
d'ordre
mécanique.
Seul
le
désir
déclenche
l'effusion
entre
gens
qui
vivent
généralement
en
couple.
La
morale
est
sauve.
Les
amateurs
de
pratiques
plus
audacieuses
devront
jeter
les
yeux
sur
des
oeuvres
autres.
Il
s'agit
d'un
érotisme
qui
n'englobe
que
des
plaisirs
sains
quand
on
est
normalement
constitués.
La
lecture
de
cette
oeuvre
ne
peut
nous
faire
rougir
malgré
l'indication
fournie
par
le
titre.
On
s'amuse
davantage
des
situations
dans
lesquelles
se
retrouvent
les
partenaires.
Que
diriez-vous
si
le
toit
de
la
maison
s'effondre
sous
le
poids
du
verglas
alors
que
vous
êtes
sur
le
point
d'atteindre
le
septième
ciel?
Quand
il
n'y
a
pas
de
blessés
et
que
le
cataclysme
est
couvert
par
une
assurance,
c'est
plutôt
cocasse.
La
meilleure
nouvelle
se
déroule
dans
le
métro
tandis
qu'une
femme
se
rendant
à
une
interview
se
voit
entourée
d'ouvriers
aux
mains
à
la
propreté
douteuse.
Pourquoi
ne
profiterait-elle
pas
de
l'occasion
pour
se
laisser
caresser
les
seins
à
travers
le
chemisier?
On
imagine
son
entrée
fracassante
dans
le
bureau
de
son
éventuel
employeur
quand
il
aperçoit
les
marques
des
mains
baladeuses
sur
le
vêtement
tout
blanc.
Ces
nouvelles
ne
sont
pas
des
substituts
au
viagra.
Quand
même,
on
peut
se
faire
voyeurs
des
jeux
sexuels
auxquels
se
livrent
des
protagonistes
pas
trop
pervers.
Ce
n'est
pas
une
oeuvre
très
originale,
mais
ce
n'est
quand
même
pas
"
poche
",
d'autant
plus
que
l'auteure
manie
la
plume
avec
un
certain
art.
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