Cardinal,
Isabelle
.
Vivement
mon
burnout!
Éd.
Libre
Expression,
2006,
252
p.
La
Baby-boomer
de
40
ans
Isabelle
Cardinal
est
une
publicitaire
qui
a
relevé
le
défi
d'écrire
un
roman.
Elle
y
est
parvenue
en
manifestant
un
don
certain
pour
l'art
romanesque.
Campée
dans
le
monde
de
la
publicité,
l'œuvre
ne
sert
pas
d'exutoire
aux
contingences
de
la
profession
de
son
héroïne.
L'auteure
s'est
attachée
au
questionnement
de
cette
nouvelle
quadragénaire
en
quête
des
rêves
de
ses
20
ans
afin
de
s'accorder
un
second
début,
prête
même
à
changer
d'orientation
pour
protéger
les
braises
qui
ont
fait
d'elle,
une
femme
tout
feu
tout
flamme.
Vivement
mon
burnout
scrute
donc
l'univers
de
la
baby-boomer
comme
Ouf
de
Denise
Bombardier.
L'héroïne
est
une
mère
monoparentale,
partageant
ses
enfants
avec
un
père
ayant
déjà
refait
sa
vie
avec
une
jeune
femme.
Propriétaire
en
plus
d'une
entreprise
soumise
à
une
concurrence
féroce,
Véro
doit
affronter
les
maladies
professionnelles
qui
frappent
ses
employés
stressés
par
la
performance.
En
battante,
elle
fait
face
à
la
musique
avec
beaucoup
de
détermination,
mais
il
ne
lui
reste
plus
de
temps
à
consacrer
à
sa
vie
sentimentale.
Finalement,
elle
souhaite
vivement
s'offrir
un
burnout
en
cadeau
pour
trouver
quelque
repos.
Heureusement,
elle
peut
s'en
tirer
grâce
à
Claire,
une
femme
hospitalisée
à
qui
elle
se
confie
même
si
cette
dernière
est
dans
le
coma.
Chuchoter
ses
frustrations
à
des
oreilles
absentes
lui
tient
lieu
de
briefing
pour
se
garder
sur
les
rails.
Ce
n'est
pas
un
roman
défaitiste.
Isabelle
Cardinal
s'attaque
surtout
aux
pas
cadencés
imposés
par
la
dictature
du
rendement.
Pour
y
échapper,
il
ne
lui
reste
plus
qu'à
prendre
ses
distances
d'un
mode
de
vie
avilissant.
Le
propos
a
une
saveur
populaire,
dépourvue
des
épices
qui
rehausseraient
ce
plat
concocté
avec
simplicité.
La
formation
en
communications
de
l'auteure
lui
a
appris
à
dépouiller
son
message
de
toute
fioriture
réduisant
sa
portée.
Appuyé
sur
une
structure
solide,
ce
roman,
efficace
et
sans
prétention,
nous
conscientise
à
la
dynamique
de
la
modernité
sans
que
nous
ne
nous
creusions
trop
les
méninges.
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