Ces
deux
échecs
sont
analogues
sur
l'échelle
des
rêves
avortés.
La
réussite
d'une
mise
en
marché
dépend
de
facteurs
aussi
capricieux
que
l'exercice
du
pouvoir.
S'étant
rencontrés
dans
un
hôtel
de
New
York,
les
protagonistes
en
sont
venus
à
soupeser
les
causes
de
leur
déconvenue
en
voyageant
ensemble
à
bord
d'un
train
qui
ramène
l'homme
d'État
dans
son
pays.
Comment
réagiront-ils
à
leur
insuccès
?
Voilà
ce
qui
compose
le
punch
que
nous
réserve
le
dénouement.
Malheureusement,
la
diégèse
n'est
pas
crédible.
Il
est
fort
improbable
qu'un
potentat
invite
un
inconnu
à
l'accompagner.
L'onirisme
pourrait
toujours
expliquer
qu'un
trentenaire
s'assoit
sur
les
genoux
d'un
dictateur
ou
qu'il
couche
avec
lui
en
position
de
cuillère
pour
recevoir
les
doléances
de
ses
insuccès.
Mais
la
facture
ne
permet
pas
de
croire
qu'il
puisse
s'agir
d'un
rêve
transposé
en
forme
de
fable
sur
l'échec.
Dans
cette
veine,
mieux
vaut
lire
Le
Chant
des
mouches
de
Sébastien
Chabot
si
l'on
tient
à
connaître
les
conséquences
des
revers
que
l'on
essuie.
Ce
roman
est
loin
de
tenir
les
promesses
de
sa
prémisse,
d'autant
plus
que
l'écriture
à
la
québécoise
ne
parvient
pas
à
nous
faire
croire
à
la
nationalité
française
du
héros.
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