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Assani-Razaki,
Ryad.
La
Main
d'Iman.
Éd.
L'Hexagone,
2011,
325
p.
Les
Jeunes
Africains
Ce
roman
polyphonique
donne
la
parole
à
trois
jeunes
Africains,
dont
l'enfance
fut
plus
qu'éprouvante.
Alissa
et
Toumani
furent
vendus
par
leurs
parents
pour
servir
des
maîtres,
qui
les
traitent
comme
des
esclaves.
Tant
qu'à
Iman,
il
est
né
d'un
Blanc
vite
disparu
après
avoir
profité
d'une
femme
noire,
qui
a
délaissé
son
enfant
pour
survivre.
Élevé
par
une
grand'mère
musulmane,
troublée
par
la
mort
de
son
mari
lors
de
son
pèlerinage
à
La
Mecque,
il
se
cherche
une
voie
qui
l'exilerait
du
continent.
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Rester
ou
partir
?
C'est
le
dilemme
auquel
est
confronté
ce
trio
infernal.
Partir
pour
fuir
le
bidonville
de
la
ville
qu'ils
habitent.
Les
conditions
de
vie
stigmatisent
particulièrement
Iman.
Au
péril
de
sa
vie,
il
envisage
de
quitter
son
pays
parce
qu'il
ne
se
sent
pas
de
racines
qui
le
retiennent.
Son
désir
n'est
pas
partagé
par
Alissa
et
Toumani,
dont
l'amitié
pour
l'éventuel
exilé
les
pousse
à
mettre
au
point
des
stratagèmes
pour
l'empêcher
de
partir.
Une
amitié
qui
occupe
une
place
prépondérante
dans
le
roman.
Chacun
s'examine
pour
adopter
la
conduite
qui
gagnerait
le
cœur
d'Iman.
Ryad
Assani-Razaki
décrit
le
chemin
qui
conduit
à
l'exil.
Son
roman,
dense,
parcourt
ad
nauseam
les
dédales
du
cœur.
La
toile,
qui
soutient
les
interrogations
existentielles
des
personnages,
aurait
dû
s'imprégner
de
couleurs
plus
contrastantes
pour
découper
les
enjeux
sociaux
et
religieux
qui
provoquent
la
fuite.
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