Ayant
échappé
miraculeusement
à
la
rupture
électrique,
une
veuve
invite
sa
fille
mariée
de
venir
habiter
chez
elle
avec
son
mari
et
son
fils
Jean.
La
maisonnée
s'agrandit
énormément
d'autant
plus
que
la
vieille
femme
vit
déjà
avec
son
fils
Arthur
et
sa
femme.
Mais
la
maison
est
suffisamment
grande
pour
accueillir
six
personnes,
désormais
à
l'abri
de
cette
intempérie
dévastatrice.
Vivre
en
vase
clos
est
aussi
dangereux.
À
la
tempête
engendrée
par
le
déchaînement
des
éléments
naturels
s'ajoute
la
tempête
des
âmes
tenues
à
la
promiscuité.
La
famille
est
soumise
à
un
rapprochement
qui
ne
favorise
pas
une
intimité
réparatrice
des
chocs
du
quotidien.
Tous
doivent
être
sur
leurs
gardes
pour
respecter
les
frontières
secrètes
d'autrui
afin
d'éviter
une
guerre
de
tranchées.
Conjuguer
tous
ces
aléas
s'avère
un
exercice
éprouvant.
La
tentation
est
forte
pour
le
manipulateur
de
réduire
tout
un
chacun
au
silence
afin
d'assurer
sa
mainmise
sur
la
chaumière.
Mais
quand
il
faut
affronter
un
garçon
en
pleine
crise
d'adolescence,
la
tâche
se
révèle
épineuse.
C'était
perspicace
de
vouloir
établir
un
parallèle
entre
la
fureur
de
la
nature
et
celle
des
individus
surpris
par
un
tel
débordement.
Le
roman
surfe
sur
ces
forces
sans
trop
m'impressionner.
Même
si
l'auteur
a
doublé
sa
narration
première
par
celle
d'un
vol
d'appareils
électroniques,
l'intérêt
est
hypothéqué
par
un
style
plutôt
estudiantin,
sans
compter
que
les
sentiments
se
délaient
dans
l'eau
de
rose.
Émaillée
de
jurons,
l'écriture
ne
parvient
pas
à
relever
un
plat
qui
s'annonçait
appétissant.
La
thématique
est
mieux
servie
par
Le
Froid
modifie
la
trajectoire
des
poissons
de
Pierre
Szalowski
(commentaire
sur
le
site).
Contrairement
à
son
collègue,
cet
auteur
a
considéré
cet
événement
comme
un
facteur
de
rapprochement
entre
les
humains,
voire
entre
les
poissons,
qui
nagent
deux
par
deux
quand
l'eau
est
trop
froide.
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